de l’ontologie extractiviste à l’ontologie relationnelle

Ce cours est fabriqué à partir de deux parties enchevêtrées.

La première s’inscrit dans une « Anthropologie de laboratoire – De la pratique de la recherche à un discours sur la science ». Elle aborde les questions suivantes : Que signifie être biologiste ? Comment et quand le devient-on ? Dans quelle mesure peut-on parler d’un rapport identitaire et culturel aux sciences ? Comment l’épreuve de la pratique intervient-elle dans la construction ou dans la crise de ce rapport aux sciences ? Nous irons à la rencontre de doctorant.es en biologie moléculaire et cellulaire, racontant l’infraordinaire de leurs pratiques et construisant des discours sur la science et sur le sens de leur (futur) métier.

La deuxième partie s’intitule : « Des laboratoires et des terrains de la recherche en biologie au questionnement de la nature et de nos manières de nous y relier ». Avec notamment Donna Haraway, le coyote, et les cyborgs et l’oncomouse, Isabelle Stengers, et la fabulation, Vinciane Despret, et les oiseaux et les bêtes, Émilie Hache et Benedikte Zitouni, et les savoirs situés, nous traverserons des travaux contemporains à l’intersection entre les STS et l’épistémologie du « standpoint » pour comprendre comment ils cherchent à penser les relations entre humains et non humains, vivants et non vivants, visible et invisible et comment cela transforme nos manières de faire enquêtes, comment ils nous invitent à vivre avec le trouble.

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Quelques éléments du cours-séminaire “de l’ontologie extractiviste à l’ontologie relationnelle” – M1 & M2 Sciences-société – cours (diaporama) articulé avec la lecture de nombreux textes